Les fleurs et la Grande Guerre 14-18 – 100ème anniversaire
100 ans après : le passage de Verdun
Avant 1914, les hêtres et les chênes constituaient l’essentiel du couvert forestier de Verdun et de ses alentours. Après guerre, une replantation de pins noirs d’Autriche, fournis par l’Allemagne au titre de réparation de guerre, transforma la forêt de feuillus en résineux. A ce jour, les 2/3 de la forêt sont plantés en résineux.
On y trouve également de la Bermudienne (herbe aux yeux bleus) qui a été introduite avec les fourrages importés par les américains pour nourrir leurs chevaux.
A l’occasion du centième anniversaire de la 1ère guerre mondiale, nous allons mettre en place au sein du jardion associatif, des végétaux symboles de cette période tels des rosiers, pivoines, légumes.
Pivoine « Victoire de la Marne »
Suite à la bataille de la Marne du 6 septembre au 13 septembre 1914, l’entreprise Dessert, producteur et créateur de pivoines basée à Chenonceau (37) a dédié une nouvelle obtention de pivoines en 1915 baptisée « Victoire de la Marne ».
Cette pivoine herbacée a une fleur énorme globuleuse, couleur amarante veloutée très brillante, aux reflets argentées, plante d’un grand effet ornemental.
100 ans après cette création, cette pivoine est toujours commercialisée par les entreprises Rivière dans la Drôme et Bourdillon en Sologne.
Cet automne, nous en planterons quelques unes dans le jardin associatif de la Gloriette.
Rosier « La Marne »
Ce rosier de type « Polyantha » d’une hauteur de 70 cm, a été obtenu en 1915 par Barbier. Il s’agit d’un rosier à fleurs rose clair en grappes à floraison très remontante.
Hydrangea macrophylla « La Marne »
Cet hortensia a été obtenu à Orléans par E. Moullière en 1917 en souvenir de la Grande Guerre.
Il fleurit de juillet à octobre. Si on le met en terre acide (pH 5,5 à 6,5), il devient bleu cobalt.
Les pétales sont dentelés. Les fleurs sont énormes (25 cm de diamètre) dont rose-mauve très particulier. Excellente fanaison de couleur, verte unie.
Port buissonnant et rigide, les fleurs ne s’écroulent pas au sol.