Les larves des hannetons, assimilables à des « vers blancs », peuvent provoquer des dégâts spectaculaires dans les prairies à l’environnement boisé, les gazons des espaces verts ou dans les pépinières ornementale et forestières, par destruction des systèmes racinaires.
6 principaux hannetons peuvent nuisibles aux plantes : le Hanneton commun, le H. de la Saint-Jean, le H. d’été, le H. horticole, le H. Européen, le H. Anoxie.
Méthodes de lutte :
Déterminer au préalable la présence de vers blancs en creusant jusqu’à 30 cm de profondeur. Le seuil de tolérance est de 4 à 5 larves au m² pour les pépinières et cultures légumières.
Lutte mécanique par travail du sol durant l’été (période pendant laquelle ils se trouvent dans la couche superficielle du sol), les larves étant sensibles aux chocs et à la déshydratation.
Prédateurs et parasitoïdes naturels :
– fourmis qui se nourrissent des œufs
– certaines guêpes parasitoïdes et mouches parasites
– les oiseaux prédateurs de vers blancs
Lutte biologique : le hanneton est sensible aux maladies fongiques. Il existe aussi des spécialités à base de nématodes entomopathogènes qui parasitent et tuent les larves de hannetons et d’otiorhynques (conditions d’application : sols humides durant 5 semaines suivant le traitement et température du sol supérieure à 12°C).
Le Hanneton commun (Melolontha melolontha)
Depuis les restructurations des paysages ruraux, les populations ont fortement régressé. L’importance des dégâts des vers blancs est soumise en grande partie aux conditions climatiques : plus l’été de l’année qui suit celle des vols est sec, moins les végétaux seront capables de résister aux prédations provoquées par les larves au niveau du système racinaire.
Son cycle évolutif dure 36 mois étalé sur 4 années civiles.