Comment aménager son potager pour conserver l’eau de pluie
A toute toiture grande ou petite, un récupérateur d’eau de pluie devrait être installé à la descente de gouttière ; Les récupérateurs sont placés coté est ou nord et surtout pas au sud. En effet, l’exposition sud engendre beaucoup de perte d’eau par évaporation. Les parois extérieures si peu esthétiques peuvent être protégées par des panneaux de bruyère ou autre. Celles-ci camouflent et réduisent le réchauffement de l’eau et donc des pertes d’eau.
Les allées du potager sont enherbées, bombées avec une pente de chaque coté vers les planches de culture. L’enherbement ralentit la pression de l’eau de pluie, le ruissellement et de ce fait l’eau s’infiltre progressivement.
Les allées sont plus hautes que les planches de culture pour que l’eau pénétrant dans les allées puisse se diriger facilement vers les planches de culture.
Les planches de culture ont une largeur de 1,3 à 1,5, elles seront légèrement en pente (0,5 % à 1 %) dans le sens de la longueur pour permettre à l’eau de s’écouler progressivement. Elles sont amendées en matière organique pour augmenter la capacité de rétention de l’eau du sol.
Dans un potager, sous le robinet, un arrosoir ou contenant, pour récupérer les fins filets et gouttelettes d’eau.
Vous aurez besoin de laver vos bottes, vos mains et surtout les légumes après arrachage. Prévoir deux bacs ou récipients placés l’un à côté de l’autre où la partie haute du premier – le plus grand se vide dans le deuxième. Il y aura toujours un trop plein.
Les déchets de récolte frais riche en eau peuvent :
-être laissés sur place au pied des plantes en cours de culture. Ce paillage peut être intéressant à condition que les plantes ne sont pas contaminées de bio agresseurs et /ou maladies cryptogamiques. Ils libèrent de l’eau lors de leur décomposition et assurent une couverture du sol limitant les pertes d’eau par évaporation du sol.
ou -placer en compost
ou -en tas de déchets verts tendres.
Sur une zone plus ou moins inculte, après une bonne pluie, protéger le sol par un paillage momentané afin de conserver l’eau et éviter les pertes par évaporation. Un ombrage temporaire par des toiles, des cageots, etc.… peut être profitable.
L’eau de pluie est précieuse et il faut surtout tout faire pour ne pas la perdre. Après une pluie et lorsque le sol est ressuyé, un binage, un décompactage de la surface du sol casse la croûte de surface et limite les remontées d’eau du sol par capillarité, maintenant de ce fait l’eau dans le sol au profit des plantes et de la vie du sol.
La mise en place de brise vent, par des plantations de végétaux arbustifs – fruitiers, des panneaux, protégera du vent (évaporation), fera de l’ombre, ainsi la zone sera moins ‘séchante’.
L’arrosage doit être raisonné, séquencé suivant les besoins et non par habitude.
Limitons les arrosages, aménageons nos jardins et surtout faisons des réutilisations de l’eau.
Continuons à planter en arrosant très modérément et plus nous maintiendrons un climat tempéré, une biodiversité faune-flore, un sol vivant.
Il est toujours possible de planter en bacs et jardinières mais dans de grands contenants pour avoir le maximum de support de culture.